Mardi 28 octobre 2025

Avec le changement d’heure, je me lève plus tôt qu’à l’accoutumée, ce qui me permet de traiter mes commandes et de passer à la poste avant 11h. J et les chiens arrivent peu après, alors que je viens de m’installer devant le bureau. J boit un thé en me racontant la fin de sa semaine, elle nettoie sa voiture puis me laisse avec A et M. Je ne tarde pas à sortir avec eux, en début d’après-midi. Alors je peux saisir un petit lot de bande-dessinées, Conan le barbare, cette fois, dont je vendrai un exemplaire plus tard. Il partira au Canada. Je m’allonge sur le canapé avec les chiens, les retrouve contre moi. Je lis Le temps de la fin de Gunther Anders. Dimanche, j’avais lu Rêve d’une pomme acide de Justine Arnal, que j’avais rencontrée à la librairie de N et A il y a deux semaines. Je ne suis pas emballé. La rentrée est saturée d’histoires intimes, de famille et de filiation, tandis que le monde brûle. Je porte pourtant de l’intérêt pour ce que l’intimité dit du monde. Il semble aujourd’hui que, par elle, elle s’en cache. NK suspend cette courte lecture, après avoir visité le cimetière. Elle me parle de la famille, de mes parents. Je reprends ma lecture, interrompue par la promenade du soir avec les chiens, au crépuscule. Nous passons par l’allée des marronniers, mais ne pousserons pas jusqu’au centre, reviendrons par les remparts. Avant le dîner, je saisis une autre livrée de bande-dessinées en stock, cette fois Le chevalier blanc et quelques Lucky Luke des années 1960. La soirée se prolongera en rangements à la cave et dans le bureau.