Lundi 5 mai 2025

Posted By: Gabriel Feret In: Journal d'un libraire On: lundi, mai 5, 2025 Hit: 31

Je ne me suis pas déplacé pour les puces de B hier, il a plu tout le matin. Après un week-end calme, reposant, je me lève dans un rêve où se mêlent incohérences répétitives éléments du livre de Pierre Michon, qui a fini par m’embarquer adroitement. Je règle des problèmes liés à la maison. La serrure de la porte d’entrée est bloquée, ce qui m’oblige à passer par la cave pour sortir. J’appelle donc un voisin, AF qui travaille dans le domaine. Il me rappellera dans la soirée pour m’annoncer sa venue demain. Je l’ai rencontré grâce à M. Elle a sympathisé avec son chien O. Je me lance dans d’autres formalités concernant la maison. Bientôt, je pourrais me dire ici chez moi, et non plus locataire. Je sors avec M, pour le tour habituel par l’école et la gendarmerie. La température a chuté, le temps a viré à la pluie. Après le déjeuner, je fond au sous-sol m’acquitter de la corvée de colis. Je serai à la poste après la levée, chose peu commune pour un lundi. Je passe au garage, solde la facture du mois dernier, parle à JN de l’entrée d’eau qui provoque des moisissures dans la coffre du fourgon. Les frais sur ce véhicule n’en finissent plus. De retour, je tente d’appeler les services postaux, sans succès. Il s’agit de la quatrième déclaration de perte de colis d’un client en dix jours. J’emmène M en balade par le centre-ville. Au moment de sortir mon mobile de ma poche sans raison, je me ravise, regarde autour de moi : un rosier rouge vif court le long du mur d’une maison., les glycines déclinent, les catalpas ne tarderont plus. Je passe à l’agence immobilière. M se coince dans la porte automatique, gémit de peur. Quand nous rentrons, je poursuis la lecture du livre de Pierre Michon. En soirée, tout en saisissant les livres rapportés mercredi dernier, SD me répète au téléphone qu’il deviendra grand-père dans six mois. Il a un an de moins que moi. Dans quelques jours, j’aurai 47 ans. Les envies de mort me fichent la paix la plupart du temps maintenant, quoique la fin dernière donne encore sa tonalité au fil de mes jours.