Lundi 30 juin 2025

Posted By: Gabriel Feret In: Journal d'un libraire On: lundi, juin 30, 2025 Hit: 4

Réveil aux aurores, suivi d’un sommeil léger à rêver de A de manière répétitive. J, M et moi sommes allés le récupérer hier. J commence son tour de garde difficilement, me dira-t-elle plus tard, mais le petit animal nous charme. J’ai attendu la journée de dimanche que J vienne me chercher pour monter dans la vallée, en somnolant, en lisant, rattrapant la nuit courte de vendredi puisque j’avais sorti le stand samedi à S sous une chaleur écrasante. Cette dernière n’a pas cessé de nous étouffer plus encore depuis. Lassé de tourner dans la moiteur des draps, je me lève à 8h. J’expédie dans la matinée le peu de colis du week-end, effet probable du changement des frais de port que j’ai opéré. L’appréhension d’un été de disette perdure. Après ma sortie à la poste, au supermarché, je me calfeutre dans la maison, volets clos, avec le ventilateur. Je somnole dans le vrombissement et la brise chaude. Séance de saisie ensuite devant l’ordinateur, qui dégage aussi une chaleur persistante. Je sue de ne rien faire. J’appelle AC. Elle a bouclé son dossier de candidature, peu satisfaite d’elle-même, mais soulagée de voir l’été arriver. Nous nous verrons à la fin de la semaine à P. L’orage gronde, pourtant rien ne tombe. Les nouvelles d’A tombe périodiquement dans la messagerie, les photos. J’en fais suivre quelques-unes à P ou N et A. Cette petite chose nous accompagnera une partie de notre vie. Nous apprendrons à nous apprivoiser, nous connaitre. M, selon J, garde encore ses distances, le remet souvent à sa place. Il arrivera ici mercredi. Dans l’après-midi aussi, un message d’Elle qui vient de recevoir l’enveloppe que je lui ai envoyée la semaine dernière. Nous échangeons un peu. Elle semble détendue, sans doute l’effet des petites vacances qu’elle vient de prendre. En soirée, je me remets devant l’ordinateur. J’ai accumulé déjà un retard non négligeable, avant juillet et août, mois durant lesquels j’en accuse habituellement. Je ne sais pas quand je reviendrai causer ici.