Je finis les colis commencés la veille ce matin. Hier, une grande fatigue m’a paralysé, m’a poussé à me reposer dans l’après-midi. Hier soir, mon vieux fourgon nous a difficilement emmené sur la colline sèche, M et moi, pour passer un moment avec J au soleil couchant. En rentrant, j’ai encore empaqueté quelques livres, mais n’ai terminé que ce matin. Je les dépose à 14h à la poste puis travaille sur ma nouvelle grille de frais de port, qui apportera son lot de complications attendues, quand, en soirée, S m’aidera à effectuer la mise à jour. En milieu d’après-midi, je reviens à Deleuze et Spinoza, ces pages intéressantes à propos de l’équivocité du signe, ses inévitables chaînes associatives, la tentative de Spinoza de créer des termes univoques. Cette lecture inspire, me porte au fil des jours. P me rappelle (après une tentative en début d’après-midi) et nous causons amicalement quelques minutes. Il est jovial, rieur, plus en forme que les semaines passées, même si l’état de JP s’aggrave, replonge P dans de tristes réminiscences. MF, heureusement, a obtenu un poste à l’université de N, ce qui allège la perspective. M et moi partons en promenade par le pré sous un soleil mordant, - nous ne prolongerons pas la marche. De retour, je saisis ma livrée en stock, avant que la mise à jour ne bloque le système et m’empêche de poursuivre. Je saurai demain si la mise à jour s’avère efficiente.
Quelques jours encore avant la pause de l’été. Pourtant, cette année, je sais que je devrai poursuivre un effort constant, sous peine d’être rapidement pénalisé dans les ventes et, de fait, mon revenu. AC, D et N passeront par ici. A ne tardera pas à intégrer la meute. Elle m’a dit qu’elle essaierait de venir me voir aussi. Toutefois, il me semble que je n’attends pas ces moments, qui ressemblent étrangement à ceux de l’an passé, comme la lumière qui donnera du sens au reste de l’année. Le sens m’est contenu chaque jour, ma place juste, ni trop ambitieuse ni trop modeste.