Lundi 17 mars 2025

Posted By: Gabriel Feret In: Journal d'un libraire On: lundi, mars 17, 2025 Hit: 66

J’ai récupéré hier d’une fin de semaine fatigante, avec l’enlèvement de nombreux cartons de livres chez ADC vendredi, suivi d’une soirée à la librairie de A et N, pour finir par une longue insomnie jusqu’à samedi matin. Après une balade avec M sous le soleil, je me mets à la corvée de colis. J’emporte deux sacs à la poste à 14h30. Avant le rendez-vous à C chez le Dr D, j’ai loisir de commencer la saisie, de la terminer ensuite. En soirée, je descends au sous-sol continuer le tri des livres de la foire de B. Cet événement me mange un temps énorme, mais je ne vois pas très bien comment je pourrais y couper. Certains livres ne se vendraient pas ailleurs et si je me mettais à les vendre moi-même à bas coût, j’y passerais tout autant de temps sinon davantage. Démotivé, je remonte après deux heures, temps au-delà duquel mon jugement s’en trouve faussé. Je pense aux moyens d’exploiter le stock de livres à bas coût, me demande même s’il ne serait pas plus intéressant d’y renoncer et de m’occuper de livres plus rentables. Tout ce travail pour si peu, m’épuiser et me fendre le dos, me torturer les méninges. Puis mourir, finalement.