Je me réveille à 9h avec M, très agitée vers 6h, mais qui dort paisiblement contre moi maintenant. Je suis allé la chercher hier à M, après avoir déjeuné avec J et E. Dans l’après-midi, comme la veille, je suis monté à C débarrasser des livres chez M. et Mme T, personnes avenantes et arrangeantes. XH m’a rejoint, a emporté quelques livres aussi. Dans la soirée, nous avons bu une pinte en papotant.
Je descends au sous-sol, emballe mes colis. Au préalable, une commerciale de la poste m’avait appelé pour me présenter ses produits. Des frissons me parcourent, j’enfile un gilet d’hiver puis finit par m’allonger et somnoler. Faible, un peu malade, je rassemble mon courage pour me rendre à KB. Finalement, la balade me ragaillardit. Il faut dire que j’ai abattu beaucoup de travail ces derniers temps. De retour, l’opticien me délivre mes nouvelles lunettes. Nous partons ensuite avec M sous le soleil pour le tour par les remparts. En soirée, je trouve l’énergie pour saisir quelques livres, mais l’inconfort me gagne, une sourde fatigue de nouveau, qui contraste avec mon énergie de ces derniers jours, mon envie.
Il ne me reste pourtant que peu de choses à accomplir, peu de temps aussi avant le déclin. Il pourrait advenir un miracle ou une catastrophe. Et je ne saurais comment accueillir ni l’un ni l’autre.