Je me lève encore tôt, mais la période est propice quand le jour s’étire. Hier, je suis allé tracer les emplacements avec quelques collègues pour le salon de S. Aujourd’hui, j’emmène N, chargé de trois cartons de livres, à un colloque sur l’IA à l’université. Il me dira plus tard qu’il a peu vendu. De retour de C, je passe au garage, puisque mon fourgon accumule les problèmes. Cette fois, un problème d’injection. J’hésite à réinvestir sur un autre véhicule, mais les occasions chères en ce moment m’en dissuadent. Il vaudrait mieux tenter de prolonger la vie du mien. A la maison, je déjeune, emballe les colis, activité sur laquelle j’avais fait l’impasse hier. Mais je n’aurai cependant pas terminé avant de partir pour KB. Le véhicule, sans puissance, peine à avancer. Je passe ensuite chez le coiffeur et au supermarché en prévision de la visite de P ce week-end. Les colis sont terminés peu avant la fermeture de la poste, mais je ne m’y rendrai pas, occupé à aller chercher du vin pour l’apéritif du salon, passer une commande de gâteaux. Ma journée se passe à diverses tâches bénignes mais qui prennent du temps. En fin d’après-midi, je reviens au cours de Gilles Deleuze sur Spinoza, très inspirant, ce qui ne m’empêche pas de m’assoupir un peu. En soirée, saisie de mon lot de livres quotidien.
N’est-ce pas par les temps qui courent que je serai le plus heureux ?